Marc BERTRAND - Café culturel dans une petite commune montagnarde

Après l'obtention d'un Diplôme Universitaire de Technologie (DUT) en électronique, Marc Bertrand travaille durant plusieurs années dans une entreprise spécialisée dans l'acoustique sous-marine. Mais son engagement dans le monde associatif lui permet de se rendre compte qu'une autre voie lui conviendrait mieux. Il décide de réaliser un rêve d'enfance : travailler dans l'exploitation cinématographique.

En janvier 1999, le cinéma de Genève où il travaillait met fin à ses activités. Désireux d'exercer le métier qu'il aime, en contact direct avec le public et recherchant davantage d'autonomie, Marc Bertrand réfléchit à un nouveau projet : l'animation d'un café culturel. Installé depuis plusieurs années avec sa famille à Marcellaz, en Haute-Savoie, il saisit l'opportunité d'une licence IV vacante, pour mettre en place son activité.

Le créateur avait plusieurs objectifs en ouvrant ce café : créer son emploi, travailler dans un contexte où il puisse prendre des initiatives, mettre en place un pôle d'animations et d'échanges au sein de la commune, continuer à prendre une part active dans l'éducation de ses enfants. Le café Altitude 648 ouvre ses portes en 2001, avec le statut d'entreprise individuelle et une volonté affichée de différence. En plus de l'activité de débit de boisson et de débit de tabac, il propose des animations culturelles : expositions de peinture, de sculpture, de dessins et de photographies, soirées musicales, théâtrales ou conte et des séances de dédicaces de livres.

Cependant, à la longue, Marc Bertrand s'est rendu compte que la charge de travail était trop lourde (près de 100 heures par semaine) et rendait impossible sa participation à la vie familiale. Il s'est donc décidé à changer l'organisation de son temps de travail.

Tout d'abord, il s'est octroyé un jour de fermeture hebdomadaire supplémentaire et a renoncé à l'activité débit de tabac. Puis, au cours de l'année 2006, il a transformé l'entreprise individuelle en Société en Nom Collectif (SNC) et a pris une associée, Angélique Liza, qui assure avec lui la gérance de l'établissement. Ils peuvent concilier vie professionnelle et vie privée grâce au partage des horaires : 15 jours de travail hebdomadaire pour chacun, travail en tandem le vendredi soir ainsi que le samedi pendant les concerts.