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Anais BARBARIN - Ostéopathe pour animaux

N° fiche : 2280 - Dernière mise à jour : 2016-07-21
Santé

Résumé

Anaïs Barbarin est ostéopathe pour animaux à domicile.

Portrait

Depuis son enfance, Anaïs a toujours su qu’elle travaillerait avec et pour les animaux. C’est donc tout naturellement qu’elle passe un Bac scientifique et s’imagine vétérinaire. Mais elle effectue deux stages en cabinet et se rend compte que ce métier ne correspond pas à ses envies. Elle s’inscrit alors en faculté de biologie, avec pour projet de travailler dans la reproduction des chevaux. C’est alors qu’elle entend parler de l’École d’Ostéopathie et des soins dédiés aux animaux. Elle décide de quitter la faculté et suit pendant cinq ans ce cursus qui l’amène à la profession d’ostéopathe animalier.

Elle a trouvé le métier qui lui plaît et s’installe à son compte, en auto-entreprise, à la sortie de l’école, en février 2015. Anaïs soigne donc tous types d’animaux (chiens, chevaux, chats, vaches, moutons…), tous ceux qui en ont besoin. Elle peut être appelée sur les conseils d’un vétérinaire (qui a par exemple l’impression que l’animal a des douleurs) ou directement par les clients. Les propriétaires d’écuries peuvent être alertés par un changement dans le travail ou dans le comportement du cheval. Les propriétaires de petits animaux domestiques quant à eux peuvent avoir noté une boiterie chez leur animal ou solliciter des soins de rééducation post-opératoire...

L’ostéopathie animalière utilise les mêmes principes que pour les humains : rétablir l’équilibre du corps par des techniques manuelles. Les animaux sont très réceptifs, peut-être encore plus que l’homme. Ils ressentent ce qui se passe à l’intérieur de leur corps et se laissent plus aller dans leurs émotions.

Anaïs a choisi de travailler à domicile, elle se déplace dans tout l’Indre et aussi dans le Cher.

Elle a pu se faire connaître grâce à quelques interviews (La Nouvelle République, France 3…). Elle a essayé au début de prospecter certaines écuries en déposant des cartes de visite, mais elle a remarqué que ce genre de démarche n’était pas très apprécié. Elle laisse donc faire le bouche-à-oreille et, aujourd’hui, ce sont ses clients qui la recommandent.

Les contraintes administratives de son entreprise sont réduites au minimum, de par le fonctionnement de l’auto-entreprise (charges calculées en fonction du chiffre d’affaires) et de par son activité qui ne nécessite aucun matériel, elle a juste besoin de ses mains. Sa comptabilité est uniquement constituée de ses honoraires, puisqu’elle n’a pas d’achats et donc pas de fournisseurs. Cela lui laisse un maximum de temps à consacrer à son métier et donc à ses patients.

Partenariats

Elle a été accompagnée dans le montage de son projet par Indre Initiatives et BGE (étude de marché, choix du statut…). Elle est ensuite passée devant un jury pour défendre son dossier et a obtenu une subvention d’Indre Initiatives.

Résultats

La première année d’exercice est assez satisfaisante. À l’école, on lui avait indiqué qu’il fallait deux ou trois ans pour constituer sa clientèle, mais l’activité Anaïs se développe déjà très bien.

L’ostéopathie est une profession libérale qui s’exerce plutôt seul, mais une collaboration avec un cabinet de vétérinaire pourrait être envisageable.

À long terme, Anaïs pourrait ouvrir un cabinet pour les chiens et chats et travailler de manière plus sédentaire. Mais elle conserverait les soins à domicile pour les plus gros animaux et notamment les chevaux pour qui le transport après les soins est à éviter.