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Julie Qehan et Dan Brunet ont ouvert leur entreprise de vente de sushis en food truck.
Une fois son BAC en poche, Julie se dirige, par passion, vers la restauration. Elle rencontre Dan et tous deux décident qu’un jour ils créeront leur propre affaire. Mais d’ici là, afin d’apprendre toutes les facettes du métier, ils exercent différents emplois (elle, en salle et lui, en cuisine). Une fois prêts, ils quittent leurs postes respectifs dans le cadre d’une rupture conventionnelle. Ils ont le statut de demandeurs d’emploi le temps du montage de leur projet et bénéficient de l’ACCRE la première année d’existence de l’entreprise.
Leur dernière expérience professionnelle s’est déroulée dans une enseigne de sushis à Orléans. C’est un produit qui les intéresse et qu’ils maîtrisent. Leur entreprise proposera donc des sushis faits maison, à base de produits frais.
Mais où exercer ? Le marché commence à être saturé sur Orléans et, dans la banlieue, un restaurant fixe serait trop risqué. Il leur faudrait ouvrir sept jours sur sept. Or, ils préfèrent privilégier leur famille et n’ouvrir que cinq jours (même bien chargés, du mardi au samedi). La formule de l’itinérance est donc idéale.
L’investissement principal est constitué par le matériel (acheté neuf) et par le food truck qu’ils ont choisi d’aménager seuls (pour des raisons financières, mais aussi parce que cette activité étant à la mode les délais des constructeurs sont très longs et le travail souvent de faible qualité).
Il fallait baptiser le food truck et trouver un nom à l’activité. Pas facile de prendre du recul sur leur projet… ils interrogent leur entourage. Et c’est de là qu’est née la SARL Le Sushi Volant, portée par les deux associés.
Le projet initial était basé sur l’itinérance totale. Mais il est très difficile de choisir les emplacements et d’obtenir des autorisations (mairies, propriétaires privés...). Après avoir visé l’agglomération d’Orléans, c’est plutôt autour de La Chapelle Saint-Mesmin qu’ils gravitent. Ils disposent aussi actuellement, dans la galerie commerçante d’un supermarché, d’un stand semi-fixe (trois jours par semaine).
Dès le début, le bouche-à-oreille fonctionne très bien. Au bout d’un an, ils lancent une campagne de flyers visant le plus grand périmètre de la zone de chalandise du supermarché (25 000 foyers). Ils ont de très bons retours. Désormais, quand ils atteignent un trop gros pourcentage d’habitués dans leur clientèle, ils relancent une campagne de prospection. La SARL dispose d’un site Internet et d’une page Facebook régulièrement alimentée et suivie.
Lors du montage du projet, ils ont pu participer à la formation « une semaine pour entreprendre » organisée par la CCI. BGE les a accompagnés pour le montage financier et notamment pour l’obtention de plusieurs prêts : Initiatives Loiret, NACRE (taux à 0%) et bancaire.
Après près de deux ans d’activité, les résultats sont au-dessus du prévisionnel, qui était certes assez prudent, car il a été construit autour des résultats à obtenir pour que la famille puisse vivre.
La SARL fonctionne actuellement avec trois personnes (les deux associés et un salarié à temps partiel). À la rentrée 2016, le stand semi-fixe dans la galerie commerciale doit se transformer en stand fixe. Ils embaucheront alors un autre salarié, à temps plein, qui sera polyvalent et apprendra à faire les sushis. En parallèle, ils ont plusieurs projets d’itinérance pour les midis.
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