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Christophe GALLOIS - Développement d’un accessoire pour moto tout-terrain

N° fiche : 2293 - Dernière mise à jour : 2016-07-21
Commerce

Résumé

Christophe Gallois, passionné de moto, a développé un petit accessoire très astucieux qui permet à un pilote de tout-terrain de se sortir rapidement d’une mauvaise situation.

Portrait

Avec deux BTS en poche (traitement de surface et thermique en métallurgie/gestion qualité), Christophe fait ses premiers pas dans le monde industriel dans une usine d’outillage à Épernay. Puis il gère, sur Orléans, l’organisation qualité d’un atelier. Mais il réalise que sa formation de technicien fait peser sur lui un plafond de verre. Il se consacre alors pendant deux ans à l’obtention d’un diplôme d’ingénieur spécialisé dans la gestion des projets. Diplômé en 2003, il rejoint l’industrie automobile (dans une entreprise fabriquant des sièges de voitures, puis dans un bureau d’études).

En 2012, à la suite du licenciement de son épouse, le couple décide de revenir en Champagne. Christophe a toujours eu des velléités de création et il envisage alors de reprendre une entreprise dans le bâtiment. Il quitte son poste et travaille pendant quelque temps dans le bâtiment pour se reconstituer des droits Pôle Emploi et pouvoir bénéficier d’indemnités lors du montage de son projet personnel. Mais ce projet reste sans suite.

Il retrouve un emploi dans une petite société dont le dirigeant a le même profil que lui et est parti de rien en développant un produit nouveau. Au terme de cette mission temporaire, Christophe se lance cette fois dans une création ex nihilo.

Il a en tête un produit totalement novateur. Tous les passionnés de moto tout-terrain peuvent se retrouver coincés dans une ornière, dans une flaque de boue, à devoir franchir un obstacle… Traditionnellement, ils utilisent une corde. Mais s’ils ont déjà bien pensé à la prendre, elle est dégoûtante quand il faut la ranger… Et ils perdent un temps fou ! Ce qui est pénible en balade et préjudiciable en compétition.

L’idée de Christophe est de mettre la corde (ou plutôt un câble) dans un enrouleur et de l’accrocher à l’avant de la moto. Le pilote peut tirer la longueur de câble nécessaire, se sortir d’affaire et laisser le câble s’enrouler ensuite automatiquement. Une personne seule est désormais en mesure de se sortir d’une difficulté.

Ce petit accessoire en fibre de carbone ne pèse que 650 grammes et peut tirer 300 kilogrammes. C’est un produit 100 % français et son assemblage est réalisé aux Ateliers des Paralysés de France à Reims.

Christophe fait connaître son produit essentiellement par les réseaux sociaux et fournit aussi des échantillons à des professionnels. Il gère seul la commande des pièces primaires et l’expédition des produits. Son site Internet, paramétré en cinq langues, lui permet de vendre partout dans le monde, et génère automatiquement les bons de commande.

Le temps ainsi libéré lui permet d’envisager la diversification de son activité. Il propose aussi ses services en tant que bureau d’études (pour des entreprises au bureau d’étude sous-dimensionné ou pour un projet ponctuel). Il prospecte les entreprises locales en direct ou par l’intermédiaire d’une société de portage.

 

Partenariats

Accompagné par BGE (statut, comptes prévisionnels...), il suit en parallèle une formation très concrète à l’AFPA.

En septembre 2014, il crée une SARL unipersonnelle et bénéficie d’une subvention du programme ENVOL de la Région (7 200 € pour les investissements). L’organisme CARINA finance la moitié des frais d’études prédictives (calculs effectués par ordinateur pour éviter la phase prototype). Il obtient également personnellement deux prêts d’honneur (de 12 000 €).

 

Résultats

Comme il s’agit d’un produit niche, le démarrage est un peu plus long que prévu. Christophe a planifié de rentabiliser ce produit en deux ou trois ans pour réinvestir ensuite dans d’autres brevets plus « grand public ». Comme il s’agit d’un produit niche, le démarrage est un peu plus long que prévu. Christophe a planifié de rentabiliser ce produit en deux ou trois ans pour réinvestir ensuite dans d’autres brevets plus « grand public ». Comme il s’agit d’un produit niche, le démarrage est un peu plus long que prévu. Christophe a planifié de rentabiliser ce produit en deux ou trois ans pour réinvestir ensuite dans d’autres brevets plus « grand public ». Comme il s’agit d’un produit niche, le démarrage est un peu plus long que prévu. Christophe a planifié de rentabiliser ce produit en deux ou trois ans pour réinvestir ensuite dans d’autres brevets plus « grand public ».

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Mots clés :

#Innovation technologique

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